Cette photo m’amuse. En jouant avec l’Apple Watch et le nouveau Macbook, je me suis rendu compte de ce drôle de signe des temps : en 2015, une montre est plus épaisse qu’un ordinateur.
D’un côté, nous avons cette première génération de smart watch chez Apple, encore un peu grassouillette et ronde, un vrai écho au premier iPhone de 2007.
De l’autre, nous avons la dernière génération d’ordinateur chez Apple, acéré et tendu comme jamais, la culmination du style initié par le Powerbook Titanium en 2001, puis le Macbook Air en 2008.
Il est amusant d’imaginer que les smartwatches vont passer par des progrès et des miniaturisations drastiques dans les prochaines années, quand les laptops, plus que matures, grappillent quelques demi-millimètres et n’offrent plus aucune fonctionnalité ou expérience nouvelle depuis belle lurette.
Pour en revenir aux deux produits de la Pomme : je ne suis vraiment pas emballé par la Watch. Elle me semble plus généreuse qu’Android Wear sur la mise en valeur des apps, mais le reste me paraît futile, sans réelle vision. Et l’ergonomie se montre étonnante tant elle déçoit : pourquoi diantre ajouter à un écran tactile deux boutons et une molette physique ? C’est superflu et troublant.
De son côté, le Macbook confirme son potentiel de séduction. Malgré ses défauts de jeunesse, il dessine déjà les canons de demain. Clavier pertinent, trackpad parfait… Ce fût un plaisir pur que de l’avoir en main, même si les lendemains à base de connectivité minimaliste déchanteront un peu.
A gauche donc, un objet qui gagne à s’affiner dans tous les sens du terme. A droite, un objet déjà bien aiguisé, voire un peu trop. Dans les deux cas, vivement les prochaines itérations. On devine déjà celles du Macbook, on espère que la Watch nous surprendra grandement.
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