J’avais presque oublié, tiens, avant qu’un message d’Abdel me remette dans les temps : Je peux aller chercher aujourd’hui ma PlayStation 3 française chez Sony. Privilège accordé à la presse, histoire de tâter la bête quelques jours avant les joueurs européens – et 4 mois après le reste du monde.

Problème, je ne rentre d’Allemagne que la semaine prochaine. Mais est-ce vraiment un problème ?

Car le vrai souci, c’est que mon avis négatif à propos de la PS3 n’a pas vraiment changé depuis l’E3 2005, et ce papier que j’avais pondu pour l’ami Tony l’année dernière me semble toujours d’actualité. Je ne m’envolerais donc pas dans une nouvelle diatribe politico-geek.

Même si les projets Home et LittleBigPlanet nous ont un peu sorti de nos somnolences lors de la GDC, la PS3 reste encore à mes yeux un objet excessif et arrogant (qui a dit Betamax, Mini Disc et UMD ?). Alors, pourquoi lâcher 600 (six cent, omg) euros dans ce qui reste à ce jour (et pour encore quelques mois) une grosse boîte noire avec des jeux et des films inintéressants ? Pour payer le prix du Blu Ray que Sony veut imposer via cette console ? Super.

Et côté jeux, il faudra attendre encore, à l’instar de la 360 l’année dernière, avant de pouvoir bouche-béer (ça existe ça ?).

L’avenir me dira si ce nouveau monolithe saura me surprendre et me rabibocher avec l’univers et la vision de Sony depuis 7 ans. Mais pour ce que j’en vois, l’odeur rance du rentier rôde (rrrr) : des suites de jeux PS2, eux-mêmes suites de jeux PS1, remixés en ce moment-même sur PSP.

Et en parlant de PSP, mes craintes lors de sa sortie se sont toutes confirmées avec le temps. J’espère vraiment me tromper sur le compte de la PS3, car la XBox 360, ce n’est pas non plus la folie furieuse…

1994 – 2007 : Ridge Racer, Tekken, PS1, PS2, PSP, PS3… Qui veut encore du rab’ ?

Alors voilà, je radotte mais Tokyo, Redmond, même appel : s’il vous plaît, surprenez-moi.