Je n’ai pas attendu d’hurler de rire bonheur devant les lolcats qui mangent des burgers et se font poser des trucs pour regarder les chats d’un oeil différent.
Ca doit venir d’Emilie qui m’a donné le béguin pour ces sales bestioles. Car oui, j’aime bien les chats parce que ce sont des petits cons de branleurs – avec une gueule d’ange : leur regard dédaigneux (qui te dit “ok, tu peux rester dans mon sillage“), leurs calins intéressés (ils viennent quand ils veulent leur dose, ensuite cassos), leur fainéantise historique et comble du comble, je suis allergique aux poils de chats.
Et puis, je suis pire qu’un chat, surtout en leur présence. Je feule pour les effrayer, je les ignore, je fais le dos rond, agite des ficelles au bord d’une table pour les voir se vautrer, je mange du saumon devant eux etc… Une guerre dense et finalement très saine : à la fin, on s’adore.
Je me rappelle avoir ainsi gardé à Aligre un petit con de Félix qui aimait gambader dans mes câbles de consoles toutes griffes dehors : après deux jours de fight et 10 minutes de bataille de regard (tu baisses les yeux, t’es un looser de dominé), il est venu dormir avec moi le dernier soir. Sans oublier Samedi…
Peut-être suis-je célibataire, vieux garçon ou maso, mais j’amerais bien avoir un petit chat. Très très mignon, très très très con, pour me chamailler silencieusement avec lui.
Zavez des pistes ?
(pour un loutron, j’attends de me faire poser une rivière dans la chambre)
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