“Bon, appelez moi le rédac’ chef de “La Vie Catholique”, il nous le faut sur le plateau fissa !“
“Elle est où Stéphanie ? Vite, on t’attends en plateau, faut faire un point urgent là“
“Bon, le Pape il est mort ou pas ?“
“Gardez l’envoyé spécial au chaud, on reprend un faisceau dans 8 minutes“
“La lumière le matin sur la Place Saint Pierre, rien à dire, ça déchire“
“Nan mais il ne va pas mourir un premier Avril quand même ?“
“Mais faut arrêter de diffuser son visage en souffrance à ce pauvre homme“
“Le Prince Rainier derrière, ça fait un peu news locale“
“Et pour ceux qui le désirent, voici les badges pour le Sidaction“
Actu chaude ce vendredi matin. Au milieu de tout ça, je me laisse porter par les vagues de l’actualité. Et j’ai oublié de boire. Bah wi, on ne se refait pas.
Arrivée donc sur le plateau, mon papier est prêt, tout comme mon buste, mon visage et mon chignon. A force de regarder tout le monde courir dans tous les sens des dernières dépêches en provenance du Vatican, j’en ai oublié de ne pas répéter mon erreur de la semaine dernière : boire avant de rentrer sur le plateau. Heureusement que mes anges gardien et les gens du plateau m’ont expédié un goblet salvateur en UPS durant les “off” (moment où les images passent, le plateau est off). Cela ne change pourtant pas ma satanée manie de déglutir. Longuement. Je n’ai jamais connu ce phénomène de pénurie de salive, c’est énervant quand même ! D’après Eric, c’est une manière de marquer mon stress.
Autre actu, Pierre Bergé n’a pu venir pour cause de bronchite, nous accueillons donc Maud Fontenoy, la femme qui a traversé le Pacifique à la rame. Rien à dire, après Bruno Peyron, le vendredi à la Matinale, c’est jour de poisson.
Moi, je dirais juste sur le plateau que “le vendredi, c’est funky”.
Allez, la chronique se passe, l’ambiance est bonne, la thématique politique a été bien travaillée et l’invitée est généreuse (allez donc lire son blog, très interessant). Mission accomplie pour ajourd’hui, retour à la maison pour la journée normale de travail. Sur le chemin, cela, m’obsède : J’ai une furieuse envie de progresser et de m’améliorer, le soleil est là, mes yeux rivés vers l’avenir : nous sommes en plein moment “l’avenir de demain se construit aujourd’hui“
Hop hop, passage à la banque pour checker mon compte et mes virements qui ont tendance à ne pas partir. Après tout cela, je suis en positif. Enfin, à zero, mais en positif par rapport à mon découvert autorisé (vous aussi vous comptez comme ça ?). Est-ce la fin d’une petite vie bohème en équilibre financière précaire ? Peut-être, mais j’aurais toujours horreur d’ouvrir mon relevé bancaire mensuel. Comme quoi, certaines choses ne changent pas.
Les liens du blog note #2
Le blog note en vidéo
Allez c’est bon, je suis chaud, envoyez les critiques ^.^/
Des réactions ?