Hoho mais : il est déjà midi et la faim commence à faire ronronner votre ventre. Ca tombe bien (ou mal), car voici mon trombinoscope des quelques merveilles culinaires rencontrées – et englouties – au Vietnam, un pays qui vit clairement dans une culture de la bouffe : bonne et omniprésente.
Ce post est dédicacé aux membres de la légendaire Brigade du Pho dont notre critique culinaire Thierry et Anne B., boss de GQ et indigène du 13e arrondissement devant l’éternel.
Attachez votre serviette en plastique spécial homard, il faudra au moins cela pour gérer l’incoming salive qui va chuter de votre bouche.
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// LES ENTREES
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Débutons avec cette petite spécialité d’un rade de Ninh Binh, à savoir des grains de maïs frais, d’abord cuits à l’eau puis revenus en légère friture avec de la panure. Croquant, juteux, ça démarre bien.
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On attaque les entrées avec les rouleaux de printemps qui se dégustent de toutes les manières possibles. Ici dans une feuille avec de la chèvre sautée.
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Ou avec de la farce de porc et la traditionnelle galette de riz, trouvée dans une cantine du nord de Nha Trang, qui fournissait tout les locaux avec littéralement des milliers de ces brochettes de porc.
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L’art de rouler répond à un soucis esthétique (les crevettes à l’extérieur pour la couleur etc.), mais surtout à une scénarisation des goûts et des consistances lorsque l’on mord dedans. Salade à l’extérieur, puis herbes et légumes croquants vers l’intérieur pour terminer sur la viande au centre. That’s how I roll, baby.
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Les entrées de type salade et viande se déguste aussi souvent sur les banh phong tom, aka la grosse chips de crevette que l’on déguste plus en apéritif ici en France.
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On peut également jouer avec des Wonton de crevette au légumes comme des fajitas. Dooope !
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L’un des nombreuses spécialités d’Hoi An : la Rose Blanche (banh bao vac). Une pâte de riz à la consistance tendre et élastique (très différente des goi cuong, malgré une apparence similaire), sur laquelle on pose une farce de crevette. C’est très fin, on en mange vraiment sans fin.
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En parlant de banh bao, voici les traditionnels, que l’on achète souvent à des vendeurs ambulants embarquant leurs fours à vapeur sur le porte bagage de leur moto et partis sur les routes en annonçant leur arrivée avec un petit mégaphone. Et de voir les enfants sortir de chez eux et leur courir après en agitant leur billet de 5000 dongs… Scènes de vie savoureuses.
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Et gâteau savoureux. Sous la tendre brioche à base de farine de riz…
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Se cachent des garnitures variées de porc, boeuf, légumes, champignons. Ici, un mini oeuf tellement cro-meugnon que j’aurais pu l’adopter et l’appeler pouleto T.T
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On termine les entrée avec l’un de nos coups de coeur du séjour. Le fameux cao lâu d’Hoi An (oui, on mange très très bien à Hoi An). Petite préparation à base de tranches de viande de porc, de plates croquettes fries, le Cao Lâu est surtout unique à la ville de par la texture de ses pâtes : rugueuses, épaisses et goûtues en diable.
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La rumeur sur le secret de fabrication de ces pâtes et notre gourmandise nous a poussé à mener l’enquête et donc, à en goûter plein, tous les jours, de ces Cao Lâu. Et grande surprise : aucun n’est identique. Basée sur du citron vert, du bouillon de soja, largement enrichi d’herbes comme la menthe ou le basilic, chaque recette de chaque restaurant avait son mot à dire.
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Nous avons finalement trouvé notre vainqueur, gracieuse synthèse de toutes les recettes rencontrées. Cherchez donc du côté de l’ancien pont japonais…
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//LES BOISSONS
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Petit encart slurp slurp avant de réattaquer le miam-miam. On va aller vite, puisque je n’ai bu que deux trucs : Des jus de fruits frais qui ne coûtent rien et vous font manger votre paille tellement vous êtes heureux de tant de fraîcheur T.T
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Autre chouchou, le café sua da. Tu prends du lait concentré, tu mijote dessus un café en grain, tu mélange le tout et tu balance dans un grand verre rempli de glaçon. Depuis des années que je voyais ma soeur et mon père s’en délecter en fin de repas de famille, je me suis lancé avec ma chérie. Instant junkies.
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//LES PLATS DE RESISTANCE
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Frites de fruit du Jacquier. Pour tous les plats au dessus, cela se passe de commentaires. Juste que de la viande de crocodile (tendre et exquise) se cache quelque part…
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//LES POISSONS
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Poisson cuit dans des feuilles de bananier.
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Ex-poisson cuit dans des feuilles de bananier.
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Poisson d’eau douce grillé à la verticale.
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Ex-poisson d’eau douce grillé à la verticale.
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//WOOPS…
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La morale est sauve : on l’a mal digérée, cette pizza 4 fromages vietnamiens.
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Le seul fromage connu au Vietnam, depuis des décennies. J’ai dû retenir ma chérie, clairement en manque de fromage au bout de 2 semaines.
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//PLATEAU DE FRUITS
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Evidemment, la beauté culinaire du Vietnam, ce sont aussi ses fruits, innombrables, variées, frais et bon marchés : mangues, goyaves, papayes, fruits du jacquier, noix de coco, fruits du dragon, ananas, pastèques, poires chinoises, pomélos… Le paradis.
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Les vietnamiens mangent ici leurs fruits accompagné d’une préparation à base de sel et de piments séchés. C’est absolument divin, notamment sur les fruits très sucrés comme la pastèque.
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Certaines recettes varient…
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Avec ici de la fleur de sel et de la poudre déjà préparée de piment.
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Et ici, carrément du gros sel mariné dans du jus de piment. Ok, je vais moi aussi mettre ma serviette en plastique spécial homard, j’en peux plus.
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//LAST BUT NOT LEAST
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Hommage à la base même de la cuisine asiatique : la sauce de poisson séché, le légendaire Nuoc Mam. Vous comprenez mieux son odeur si “unique” ?
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//BONUS : SEOUL
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Durant notre petit passage à Séoul, nous avons également profité de quelques spécialités, dont les inévitables barbecue à base de tranches de boeuf et de porc ultra fines et légèrement marinés dans une sauce sucrée.
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Les rues pullulent également de stands de bouffe ou, pour moins d’un euro, on repart avec les yeux en larme tellement les brochettes de farce de poisson bouillies, les makis, les poireaux frits et les énormes nouilles de blé sont trop bonnes ET trop piquantes.
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Et pour terminer en douceur ce festin, des petits pancakes de crème de lotus. Bonne digestion les cocos.
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Morale : Le Vietnam est aussi devenu le pays du cure-dent de l’enfer.
Reminder :
– Vietnam : le Nord, le Centre
– Vietnam : la bouffe
– Vietnam : le Centre, le Sud
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