Si à mon sens Ocean’s Eleven reste la pointure en matière de fluidité (“cool” qu’ils diraient là bas), ce second épisode numéroté 12 laisse méchamment sur sa faim.
En effet, Ocean’s Twelve n’est pas une suite, mais plutôt un Spin Off au sens barrage en couille du terme. N’étant pas critique de cinéma mais étant plutôt fatigué, je vais vous la faire point par point sans autre hiérarchie que celle, très freestyle, de mes souvenirs :
[Blog non destiné aux personnes n’ayant pas vu le film car richement doté en spoilers.]
Mes souvenirs, donc.
– Les braquages sont minables. Mais alors, vraiment. Commençons avec le tour de chauffe en Hollande où nos beaux gosses vont littéralement soulever une maison pour trouver un angle de tir, si c’est pas beau tout ça. Après l’horlogerie du premier opus, on se retrouve ici en présence d’un bon gros vol à la tire dans un RER – et c’est littéralement ce qu’il se passe. Côté Cassel, ce n’est pas vraiment mieux avec son escalade en poncho blanc, avant d’attaquer une superbe chorégraphie de Capoeira pour éviter un bouquet de lasers imprévisibles.
– En parlant de Vincent Cassel, son perso de français aristo beau gosse doué mais méchant comme un gamin me cloue un peu sur place. Et en plus, il porte des chaussures à semelles respirantes. Honte !
– L’Europe enfin. Si visiter Rome et la Gare du Nord ferons sûrement rêver les américains, je regrette bien l’intimité feutrée et roccoco de Las Vegas. Demie critique, donc.
– Le scénar’ inutilement compliqué et pas très solide si on le titille un peu, tourne à la comédie. Je comprend bien qu’il faut se la jouer profil bas quand on est surveillé, mais au point de se faire arrêter par la poice et grillé en public et dans tous les fichiers de police du monde ? Allez quoi, merdeuh ! On gagne en gag ce que l’on perd en classe. Vu le genre de film – et le papa, je ne suis pas sûr que la bande à Soderbergh y ai gagné.
Seul point fort, finalement, Catherine Zeta Jones. Au mon Dieu, le plus beau costard du film, c’est elle. Loués soient son coiffeur (quelle coupes de cheveux, cette frange puis ces petites pointes légères !) et son styliste (cette nuisette, ce petit imper’, cette veste rouge avec ceinture par dessus, cette robe finale !). Fine, craquante, dotée d’une généreuse poitrine (c’est nouveau ça ?) et d’une expressivité que je ne lui avait jamais connue, Catherine cartonne. J’te l’dis Cath’, je suis devenu fan de toi et même pas parce que tu tourne avec Soderbergh (dans Traffic, tu n’arrachais pas des masses).
Bref, le bijou à dérober dans ce film, c’est Elle.
Une note positive qui m’amène sur Daremo Shiranai alias Nobody knows. Cela fait 33 ans que devais en parler mais je suis parfois une crotte.
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La preuve en ce moment même puisque que ne trouve plus mon texte. Ah. Le film est encore diffusé, foncez le voir et vous m’en direz des nouvelles. Sûrement l’un des chocs de cette année, vraiment.
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