Mais qu’est qui a bien pu pousser nos héros à s’affubler de chemises et de mocassins ?
Evidemment.
Et evidemment, je n’ai pris ni photos ni vidéos de la soirée (c’est balo hein ?), mais je me suis bien amusé. Le Stringfellow est un établissement de Pole et Lapdancing un peu plus kitsch mais bien moins usine que le Pink Paradise, sûrement à l’image de son proprio.
C’est moins cher aussi, puisque le Lapdance de base ne coûte que 25 euros, comparé aux 50 euros demandés en face. Il faut aussi dire que les filles sont globalement moins jolies. Nous avons repéré 3 ou 4 filles vraiment magnifiques sur une vingtaine, la plupart des autres étant juste ravissante. On se retournerait bien sûr à leur passage dans la rue, mais dans ce contexte, on fait plus la fine bouche, ça fait partie du jeu.
La bonne surprise de la soirée est venue de deux danseuses anglaises, visiblement pas super motivées pour bosser. En effet, et contrairement au Pink où l’on “commande” les filles pour une danse, ici ce sont elles qui viennent vous aborder, chose hautement efficace face à des hommes hétéros. Faites donc l’expérience : placez un mec devant une jolie vendeuse, impossible qu’il ressorte sans passer par la caisse (hein Léo…)
Bref, elles engagent la conversation et Haron annonce direct dans un anglais parfait : “Sorry, we are not the right guys for you girls“. Ce à quoi elles nous répondent dans un franglais impec’ :”Oh great, French people qui parlent anglais !“. Nous avons donc discuté et bien rit avec ces filles qui ont vraiment la (jolie) tête sur les (jolies) épaules, tout en mattant et commentant les performances de leurs collègues plus portées sur la rentabilité que l’alcool.
Minuit, nous repartons poliment après avoir passé une soirée etonnament peu sensuelle mais d’autant plus agréable.
Des réactions ?