Cela faisait longtemps : voici quelques photos de mes (courts) voyages.
Aujourd’hui au programme, Amsterdam.
The Dylan Hotel
Niché au fond d’une cours en bord de rivière, l’ex Black Hotel est passé sous la coupe de la chaine de luxe Dylan. Le Dylan Amsterdam conserve pourtant le charme de l’original : une déco 100% noir et blanc. Le tout couplé à une architecture de maison d’hôte géante et l’on se sens immédiatement à l’aise.
Je sais, j’ai abusé en ne prenant qu’une seule photo, mais l’hôtel ne révèle la beauté de ses espaces que si l’on est équipé d’un ultra grand angle, ce qui n’est pas – encore – mon cas.
Fumito Ueda et Kenji Kaido
Après une ballade dans l’hôtel, nous avons été présentés au fameux Shadow Of The Colossus et ses papas, Fumito Ueda et Kenji Kaido. Comme d’habitude pour des game designers nippons, les bonshommes sont aussi géniaux que polis. Heureusement, mon interview était tout sauf formelle et nous sommes vite arrivés à discuter, moment clef pour que ces créatures célestoludiques ne se lâchent vraiment.
Une ambiance incroyable pour un jeu donc chaque corps de colosse est un niveau à lui seul. Vive R-Type.
L’ambiance étant vraiment excellente à la fin des sessions interviews, je leur ai proposé de faire une photo un peu plus funky que le portrait américain avec PLV/moniteur de PC en fond. Après quelques hésitations, ils ont accepté mon invitation de monter sur la table pour jouer au jeu d’ombre et de lumière offert la par la salle de conférence noire et blanche du Dylan. Une quarantaine de clichés, ils redescendent et se jettent sur les photos : la chef de produit m’expliquent qu’ils n’ont aucune image d’eux même, excepté les photos officielles.
Domo domo ^0^/*
J’adore le résultat. Je crois que l’article s’appellera “Les Géants dans l’Ombre” ou “de l’Ombre”. Dispo en grand format non recadré dans mes galeries.
The supperclub
Quel bel endroit que ce supperclub (notez le fin jeu de mots faisant office de videur) où nous sommes tous allés dîner et passer la soirée. Et dire qu’il y en à un à San Francisco et que je risque d’aller bientôt à San Francisco :P
Primera buena cosa : l’entrée : aucune lumière, si ce n’est une petite plaque type Avocat. A l’entrée, une superbe transexuelle – à la Kim des Folie’s – nous fait descendre dans un bar très sombre. Je suis en appétit.
Après quelques verres, c’est le moment de passer à l’étage : une salle de restaurant immaculée… Où l’on enlève ses chaussures. Premier bon point, cela déhypise tout de suite l’ensemble.
Oubli fortement érotique…
Eh oui, au supperclub, on retire ses pompes pour mieux se vautrer dans les méridiennes blanches qui nous accueillent. Quatre rangées sur deux niveaux, séparées par le DJ et quelques tables. Excellente ambiance.
Et le repas commence. Il va durer 4h00 environ, à raison d’un plat par heure. En fait, au supperclub, le repas n’est pas un point centrale mais juste la ponctuation d’une soirée sensuelle : on boit, on matte, on écoute, on danse et parfois donc, on grignotte. La simple vision des magnifiques serveurs et de notre serveuse sexy en Diable (non, je ne l’ai pas photographiée) en train de passer les plats me redonne appétit(s) tiens.
ensuite, une foule de détails me font penser que la branchitude à l’anglaise est quand même bien plus vivable que la notre : ici, on se la joue, mais on reste décontracte et ludique. Tout le monde en chaussette donc, la serveuse qui nous jette délicatement les serviettes aux visage, un dessert servi dans une boîte de conserve à ouvrir soi-même… Un défilé de mode avec des clients requisitionnés a même été improvisé dans la soirée. J’adhèeere, j’adôoore.
Chouette ville qu’Amsterdam : son côté bourg jeune et paisible repose et amuse. J’y passerais bien un week end en amoureux…
Allez, bonne déprime les enfants T.T/
(* C’est le mot/expression que m’a enseigné Kaido. Ca veut bien “très très” comme “oui oui” ou “ok ok”, bref, indispensable au même titre que Sugoïïïï, Kawaïïïï ou Sumimasen)
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