Voici le dernier volet de mes vacances (avant les bonus DVD) qui se sont déroulées – non sans mal – au Maroc… Enjoy ;) (et attention aux petites connections, il y a beaucoup tout plein d’images)
Avant de regarder les photos, il faut vous rappeler le contexte dans le lequel je suis parti au Maroc. La chose n’était évidemment pas prévue dans mon plan de vol estival, mais Delphine avec qui j’ai travaillé à l’ESWC m’a appelé pour me proposer le plan : des vacances tout frais payés pour quatre personnes (Delphine, mon ami Cat’, le nouveau pote de Delphine, Jérôme et moi même) : avion, hôtel, bouffe et surtout activités en échange de quelques images pour une chaîne de télé naissante sur le bouquet Freebox qui avait de besoin de contenus pilotes pour élaborer sa grille de rentrée. Un truc simple, quoi.
Par l’odeur du plan alléché, j’ai dit Banco (ou Bingo, je ne sais plus). Pourtant, le bon plan va progressivement se transformer en un faux (de plan). Chaque jour approchant du départ apportait son mauvais changement : billet d’avion à payer, bouffe à payer etc. Pour ne pas abandonner Cat’ et Delphine, je suis quand même parti.
Résultats sur place ? Extrêmement foireux. Entre magouilles, faux plans et mensonges éhontés, je suis devenu presque fou, la honte par rapport à nos hôtes, la rage par rapport à certains de mes compagnons de route. Je n’en dirais pas plus par respect pour certains et préfère vous laisser avec la bonne partie des choses : les nombreuses activités que nous avons faites.
Jour 1: Shopping
La Place Jamâa El Fna est un gigantesque endroit rempli de stands et d’échoppes, c’est surtout un attrape touriste extrêmement aggressif. Avec nos dégaines de touristes, autant dire que nous étions des jackpots ambulants pour les locaux. Ce n’est pas de leur faute, plutôt de la notre avec notre déversage compulsif de brouzoufs destiné à ramener du fer forgé et du faux tshirt Diesel :/ De beaux moments ponctuels mais trop de stress pour moi, je laisserais les autres y retourner.
Hum yummy yummy les fruits secs :P
“Et si vous en prenez un kilo, je vous en remets 300 grammes de plus, mais oui !”
Un monomaniaque.
Jour 2 : Ballon
Génial : survoler le désert au petit matin du haut d’une montgolfière… Un grand moment de vertige, de serennité, de calme et de violence ponctuelle (les brûleurs m’ont littéralement desseché le crâne au démarrage). Je rêve de refaire un tour au lever du Soleil…
Après 45 minutes de piste, nous déployons le ballon.
A propos des bruleurs qui déchirent la tête : “Il y a deux sortes de pilotes de ballon : ceux qui ont une casquette et ceux qui sont chauves”.
A 800 mètres de hauteur, je n’ai pas le vertige, mais l’envie de sauter, juste pour voir… Etrange sensation.
Alors bien sûr, une image de 480*320 pixels, ca vous exprime mal l’intense sensation d’immensité du désert…
Des enfants courraient dans l’ombre du ballon… Mignon ^^
Jour 3 : Golf
Vous avez déjà fait du Golf ? Avant de le voir en vrai, difficile de croire que ce sport est si physique, si spectaculaire et si sympathique à jouer. Ah, je comprend mieux les bourgeois du monde. J’ai découvert le golf il y a 2 ans en suivant un open à Hossegor. Si j’avais le temps, j’en ferais bien un peu plus…
En attendant, nous n’avions que le temps de faire les pitres devant la caméra. Hop je fais deux – trois swing, je massacre des mottes d’herbe grosses comme des pizzas et j’envoie quelques balles dans les marécages…
Pour respecter le strict dress code de ce noble sport, nous avons emprunté des Polo et des Panamas (véritables). Manquait juste les chaussures.
Rien à dire, j’ai une dégaine de ouf.
Jour 4 : Style genre
Faisons court, faisons bien : le Sunset beach est une copie du Nikki Beach : en gros, on paye 25 euros pour avoir des bêtes de matelas ou mieux, des baldaquins et on se la pète au bord d’une piscine DJisée avec d’autres beautiful people persuadés d’être les ViP de leurs voisins.
D’ailleurs, le Sunset Beach va passer sous licence Nikki Beach d’ici peu. How sexy darlin’.
Ya dla chair au Sunset… Des jeunes prostituées venues se faire un SMIC marocain en 24h00 également.
Un beau serveur met l’ambiance alors que le DJ balance la sauce. Ouais, je kiffffffffe.
Notre bande d’imposteurs dans l’un des baldaquins.
Les endroits people, c’est toujours beau quand il n’y a personne, en fait.
Jour 5 : SPA
Ahh, les fameux soins orientaux… Autant vous dire que j’ai usé et abusé : Hammam, massage, soins, bains, vapeurs… Hummm je suis sorti du centre sans cesser de me caresser. J’étais trop doux, truc de ouf !
Dimanche, 9h00 du matin. Nos corps sont Douleur. Lets go.
Je ne sais pas comment j’ai fait, mais je suis resté 1h15 dans le Hammam. Juste KO.
Jacuzzi rime toujours avec idioties.
Les massages c’est quand même super érotique.
Je vous épargne les autres images, ça tourne au film gay -_-;
Jour 6 : Quad
Dernier jour et pas des moindres : le Quad. Objet roulant absolument infecte en ville, le Quad est un charmant conmpagnon dans les pistes rocailleuses de la Palmeraie marocaine. Autant vous dire que Cat’ – mécano et fan de moto – s’en est donné à coeur joie pour m’apprendre les sensuels dérapages propres au quad (ou coup de fesse à gauche et accélérateur à fond, oléééé).
Un grand moment de bonheur, spécialement lors des longs sprints avec le Soleil couchant écrasant le paysage…
Le regard pointé vers l’horizon, le jeune urbain occidental n’a à ce moment qu’un unique but, limpide, violent : s’éclater.
Nous avons eût de la chance de pouvoir faire une balade entre nous : cela nous a permis de taper moult sprints et dérapages sans attendre les débutants qui se gamellaient à chaque tournant.
Cat’ en action au sortir du lit du Oued (un fleuve actuellement asseché)
Quel bel homme.
Un moment magique qui encore une fois ne rend rien en petit format T.T
Contrairement aux apparences, je ne garde pas vraiment un bon souvenir de ce voyages pour des raisons que je ne dévoilerais pas ici (trop de vies privées autres que la miennes sont concernées). En tout cas, je garde au maximum les bonnes choses (rencontre, découvertes, sensations) de cette semaine et me jure d’y retourner à la réglo.
Et puis comme j’aime dire : “Les galères, ça fait toujours de bons souvenirs plus tard”.
A plus tard donc.
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