La nouvelle, attendue, est tomb?e. La r?action, comme pr?vue, est choqu?e.

Le l?gendaire Studio Ghibli ferme.

Plus pr?cis?ment – et pour surnager du tumulte d’?motions et de raccourcis d?ferlant cette nuit parmi les millions de fans, le Studio Ghibli va arr?ter de produire des longs m?trages d’animation. Comme il le faisait jusqu’alors. Le sp?cialiste Catsuka d?taille tout, tr?s bien, ici.

L’entreprise n’est pas juridiquement morte (5 employ?s, une division publicit?s), mais l’essentiel ne change pas : Pr?s de 30 ans apr?s la cr?ation du studio et pr?s d’un an apr?s la retraite de son ma?tre Hayao Miyazaki, Ghibli ne pouvait plus voler.

Un destin d?j? pr?dit en 2010, lors de la 1?re retraite.

Le four des deux derniers longs m?trages, l’incapacit? ? construire une serre ? nouveaux talents comme chez Pixar, le co?t faramineux des artistes… Le d?part de Miyazaki laissait peu de chances, autre que l’espoir fou des fans de voir son studio lui survivre.

Comme tout le monde, je vois d?filer devant mes yeux et mes oreilles des centaines de moments, de visions, de souvenirs forts issus de tous ces chefs d’oeuvres. Des moment sacr?s de notre culture.

Peut-?tre nous accrochons-nous trop, transformants les souvenirs en reliques, les artistes en dieux. Miyazaki, comme un homme, a d?croch? et entam? une nouvelle vie.

Comme il le dit si bien, mi bouddhiste, mi-taquin, dans ces images*, il ne faut pas sacraliser le studio lui-m?me. Son h?ritage perdurera dans les talents qui en ?manent et qui s’exprimeront autre part.

Alors : arigato, Hayao “Totoro Porco Monono Chihiro Ponyo & co” Miyazaki,

et merci, tout le studio Ghibli.

(*tir?es du documentaire “The Kingdom of Dreams and Madness” par Nicholas Kole,?via?netsabes)