Ces derniers temps, je suis moins pr?sent sur les r?seaux sociaux. Moins le temps, moins l’?nergie.
La premi?re?r?flexion?qui me vient ? l’esprit est : est-ce une opportunit? ?
Car jusqu’ici,
– Nous sommes tous plus ou moins addicts au combo smartphone / notifications.
– Nous passons tous par des phases d’obsession / rejet avec Twitter & co.
– Nous avons tous culpabilis? de ne pas lire tout notre flux.
– Nous avons tous eu nos craquages “fuck those 1000+ unread items, *click “mark all as read*”
Mais la plupart de ces hauts de ces bas ?taient dict?s par une relation assez obsessionnelle. Aujourd’hui, je suis moins dedans, toujours?int?ress?, mais moins passionn?. Bon, je n’ai jamais jou? le game du scoring (on me traite toujours de snob sur Twitter, Facebook et Instagram, ? force de limiter les interactions et likes massifs), mais j’?tais sinc?rement?obnubil??par ces soci?t?s mobiles. Il y a eu quelques d?clics.
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Le premier, que mon ex m’a souvent mis sous le nez : avoir ce dernier plong? dans un smartphone est juste insultant pour l’autre. J’ai compris, je me suis calm?.
Le second, qu’Instagram a mis en valeur : le flux de ce r?seau est limit?. Au bout d’un certain nombre d’images, on ne peut plus remonter et le reste des archives est juste inaccessible. On accepte alors de ne pas tout voir. Et cela ne m’a pas trop d?rang?.
– Aujourd’hui, je consulte Instagram environ une fois par jour, avec une chance sur deux de ne pas tout voir.
– Je consulte mon compte Twitter principal environ deux fois par jour, mais ce dernier est tr?s peu peupl?.
– Je consulte mon compte public Facebook environ deux fois par jour, cela fonctionne tr?s bien.
– Je consulte mon second compte Twitter de mani?re erratique : parfois toutes les 10 minutes, lorsque je suis ? jour, parfois une fois tous les 3 jours, lorsque le d?crochage du fil est trop violent et que j’ai encore moins envie de le rattraper.
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Cette disparition de passion m’a au d?part inqui?t?e. Tous les junkies d’info dont je fais partie commencent ? se gratter partout lorsque la possibilit? d’un lol lien leur ayant ?chapp? se manifeste. C’est cette pression, que je voulais faire dispara?tre, sans non plus me couper totalement. Je pense avoir trouv? un ?quilibre, entre veille / partage r?guliers et moments d’absence ou de black out sur le flux d’info.
J’en reviens ? mon h?sitation : sortir la t?te de l’eau des r?seaux sociaux, est-ce aussi l’opportunit? de se d?gager compl?tement de la rivi?re ? J’ai l’impression que c’est le moment ou jamais. J’h?site, mais j’ai aussi tr?s peur de m’emb?ter profond?ment, une fois au sec.
Et puis surtout : si j’accomplis l’exploit de plaquer toute existence sociale “virtuelle*”, ? qui vais-je bien pouvoir le raconter ?
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