Bon, mes cheveux, c’était du grand n’importe quoi. Cultiver ma fameuse Anarchie Capillaire commence à prendre trop de temps, ce qui est tout de même assez paradoxal.
Avec un brossage par semaine et un oubli systématique de l’existence d’après shampoing et de soins/masques, j’aurais pu sculpter une dreadlock globale en 2 heures.
Alors hop, direction le salon où Maud fait ses armes de coiffeuse. Bah oui, elle ne fait pas que me maquiller, la miss se lance aussi dans le cheveu.
– 20cm, allez hop.
Après 2 heures de boulot (oui, c’était un training pour elle), des massages, des pré-shammpoings, shampoings et après shampoings, des peignes, des ciseaux bizarres et des sortes de machines à Panini pour relisser ma crinière rebelle, bah paf, je suis en mode pub : hop je bouge la tête et ma chevelure nouvelle ondule au ralenti de gauche à droite pendant 20 secondes.
Ok, je viens de découvrir la technique du “dégradé par transparences”.
Une photo de face quand ma tronche sera présentable aussi.
Du coup, j’ai toujours les cheveux longs, mais plus assez pour faire tenir mon chignon maison. Retour ainsi à la queue de cheval haute, à la “oh oui tire la moi comme ça“.
Reste l’épineux problème de l’après. Je carbure encore aux trucs qui traînent dans ma salle de bain, entre Fructis, Elsève, Dop et Ushuaïa.
Le tuteur de Maud à beau me dire que tous fonctionnent très bien, je me dis qu’un jour ou l’autre, je trouverais le truc miracle qui me rend belle et soyeuse – et reste moins cher que John Frieda, siouplé.
Voilà, fin de la minute cheveu annuelle et vous.
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