Ces derniers temps, je sens, je vois mon malheur approcher à mesure que mon bonheur s’éloigne.
Le plus douloureux, c’est la lenteur du processus, comme si on regardait le niveau d’eau d’une baignoire se vidant lentement, alors qu’on est encore dedans.
Au lieu d’agir (se lever, boucher le trou), on regarde son corps allongé, lentement émerger nu de l’eau, on se détaille la sensation de l’air froid qui le reprend à l’eau chaude. Et on ne bouge pas.
C’est long.
/ Moi
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