Rhalala, j’en suis là.

Blogger pour mon anniversaire.

Comme dit lors du dernier billet, j’ai dû mal à écrire plus longuement qu’un tweet, qu’un commentaire de forum. J’ai déjà 4 brouillons de posts long sur mes amis, l’avenir d’Apple, celui de Google, ce qu’il y a dans mon sac à dos. Et ce sont des brouillons.

Alors oui, j’en suis à utiliser mon anniversaire pour coucher des lignes. Mais cela tombe bien, puisqu’un anniversaire sert à faire le point, non ? Revenons sur certains.

Mes amis. Je vous parlais en Mars de ma volonté de (re)devenir un meilleur ami. En Octobre, j’ai l’impression d’avoir fait quelques progrès, mais également subit quelques reculs. Je comprends en tout cas à quel point l’amitié se vit comme l’amour, avec des efforts, de l’intelligence et des compromis. Je l’ai réalisé lors de mes séances avec ma psy.

Ma psy. J’ai donc commencé à la voir sans problèmes évidents, mais par peur d’y aller un jour dévoré par une crise que j’aurai laissé couver dans un angle mort de ma flemme mentale. Je ne vous ai pas trop partagé mes séances car c’est peut-être leur intérêt, de rester privées et en tête à tête. Mais je voulais juste parler de la manière. Ma psy est ma première psy et elle est loin de ce que j’imaginais. J’imaginais une personne proactive, un guide, un analyste. C’est pour le moment juste un petit animal perché sur mon épaule, qui me laisse marcher sans but et parfois, chuchote une observation à l’oreille. J’ai eu du mal avec ce manque de répondant au début, mais j’ai aussi eu du mal à comprendre que mon travail n’allait pas être de trouver des réponses, mais juste de m’explorer. Aujourd’hui, elle m’a sorti l’une de ses rares observations et pour la première fois, m’a laissé un peu sans voix. C’était troublant et forcément, validant.

Mon corps. J’ai commencé le yoga. J’ai envie d’être souple et avec un corps sans vices cachés. C’est très difficile, mais aussi physique et relaxant. C’est un virage dans mon entreprise de retrouver un corps que j’aime, après ma crise d’il y a bientôt 4 ans. Ca va mieux. Je porte d’ailleurs la même montre qu’à l’époque. Mes poignets n’ont pas trop bougé, le reste plus. Je vais sans doute passer à l’Apple Watch, pour quantifier mon Triathlon de l’année prochaine.

Apple. Je pensais, après des années à commenter la tech, à me lasser. De la tech, mais aussi d’Apple. Que nenni. Non seulement la tech reste fantastique et passionnante, mais Apple en est un baromètre absolument sans équivalent. Tout s’y rapporte, un peu comme l’humour et le cul: on peut transformer toute proposition en blague de cul. On peut étalonner tout fait Tech avec un fait Apple. J’en parlerai lors d’un prochain podcast.

Les podcasts. Nous nous sommes lancés, avec les compères, à produire d’autres podcasts que Studio 404. Parmi les nombreux projets, j’ai envie de lancer une pastille Tech. En solo, peut-être en live avec des auditeurs. Une version plus développée que mes tweets, plus concrète que mes brouillons de posts de blog. Vous seriez partants ?

L’impro. J’ai aussi débuté des cours d’improvisation cette année. Depuis le temps que mon frère me tannait, il m’a finalement piégé avec une initiation surprise. J’ai adoré. Cela m’a fait penser au psy: un besoin de performance et d’amélioration qui rencontre en fait une invitation à l’exploration de soi, l’oubli. C’est très, très difficile pour moi de m’oublier, d’embrasser les paroles et les histoires de l’autre, de ne pas mener. Je repars de l’impro parfois aussi épuisé que de la boxe.

La boxe. Quelle histoire contrariée. Après avoir enfin trouvé le sport de combat qui me procure le plus de sensations, j’ai du arrêter il y a 4 ans avec ma maladie. Deux années ronger mon frein pour enfin reprendre à fond. Réapprendre, rager et retrouver mes sensations. Pour abandonner encore. Potentiel problème de gencive, si je continue. Alors je freine, mais aucune autre activité sportive ne me satisfait. J’hésite.

J’hésite. Cet anniversaire me semblait anodin, mais le timing est important. Je suis à un nouveau virage de ma vie, la fin d’une période de deux ans où je me suis doucement refait financièrement et mentalement. Et ça me repicote. Je suis récemment devenu un employé Webedia via le rachat de la boîte pour laquelle je bosse. Cela change des choses, pose des questions. Mais j’ai une certitude.

Créer. Après avoir longtemps tourné autour, j’en suis certain. A terme, je veux créer du jeu vidéo. Game Design, consulting. J’y viendrai petit à petit, peut-être pas tout de suite, mais j’y viendrai. A 37 ans, je joue toujours autant, je joue différemment, je vois plus de potentiels. C’est excitant.

Ma copine. Je ne voulais pas rebondir sur le mot excitant, mais ma copine vient juste de se poser par dessus mon épaule pour lire mon post. Elle est trèeeees curieuse, ma copine, ça me fait rire de la frustrer en cachant des choses. On se taquine. Elle me taquine plus qu’avant. J’aime bien, ça montre une belle évolution entre nous. Mais ça n’a pas toujours été facile. On s’est battus pour passer certaines crises, certains fossés. Bon, j’arrête parce que ma copine fronce les yeux, me tape le pectoral et me pince le ventre. “Pourquoi ta copine et pas ta chérie“, me demande-t-elle ? Je la cite présentement, elle le lit et elle panique un peu. Ce post devient un peu trop méta.

J’arrête ici. Je pourrais continuer à vous raconter plus de choses, mais j’ai pris un plaisir entier et libérateur à déjà écrire ces lignes d’une traite, sans réfléchir, sans me perdre dans mes pensées. Et puis, ce sera l’occasion d’écrire plus de posts. Ou d’enregistrer plus de podcasts. A 37 ans, j’ai besoin de toute occasion pour avancer.