Est-ce que je ne sors moins ces derniers temps ? Oui. Est-ce que je passe mes soirées dans une cave à préparer des paquets de Tshirts et de posters ? Oui. Ma vie est-elle donc inintéressante ? Non.
Evidemment, lancer un projet qui vous sert de virage dans la vie est une chose excitante au possible. Mais j’avais peur de faire le deuil de mon ancienne vie, celle de journaliste/chroniqueur freelance qui me plaisait tout de même beaucoup : butiner de présentations en rédactions, d’interviews en pays…
Je m’en étais lassé depuis quelques mois, mais j’avais du mal à couper le lien, car j’ai toujours considéré cette vie comme celle d’un privilégié – et on renonce difficilement à ses privilèges. Ces derniers jours donc, je regarde mes compéres du Journal du Geek aller et venir du bureau, avec leur vie de journaliste. Je regarde mon ancienne vie de l’extérieur. Un peu de nostalgie, pas tant de tristesse.
Car Decate est une aventure qui me focalise beaucoup, me stresse, me réjoui. Et je prépare avec mes associés et la team dédiée le futur de Lense, qui s’annonce trés ambitieux. Decate et Lense seront ma vie.
A terme, je voudrais construire une petite famille de sites associés à des services et toujours à taille humaine. Couvrir tous les domaines que j’aime, en vivre, en faire vivre d’autres, “et puis, et puis…”
Dans ma cave où je prépare mes commandes, je ne bouge pas trop, mais je continue de bouillir.
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