Les maisons de grands parents me font toujours un peu peur car elles sont figées dans le temps. Ce sont des accumulations de souvenirs plus que des lieux de vie. Je ne me suis jamais vraiment senti à l’aise, chez les autres comme chez les miens.
Chez son grand-père pourtant, j’ai été frappé par une certaine dynamique. A l’image du propriétaire des lieux, cette maison se révèle encore turbulente et frappée de manière égale par plusieurs périodes, de l’après-guerre aux seventies, regorgeant de mini-pièces, d’objets et de recoins.
C’est d’autant plus étonnant que son grand-père n’habite plus ce lieu à l’année, le laissant vacant entre chaque visite de ses (petits) enfants durant les vacances. Pourtant loin d’être morte, cette maison fournit généreusement un plein de vie(s).
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