Mon petit bonheur, c’est (de bosser de glander de matter d’écouter de jouer de penser de faire des pompes) d’écrire la nuit. Genre dans mon lit, pour que la dernière chose que j’ai faite avant de fermer les yeux et de m’abandonner fût d’écrire.
Un petit bonheur qui se complique depuis quelques semaines, puisque mon laptop se met en mode turbine à la moindre sollicitation. Et ma petite écriture nocturne, calme, se transforme en calvaire amer et vrillant pour les oreilles.
“VVvvvvvvvvvvvvvvVVVVv”, qu’il fait.
Sans raison, le ventilateur qui semblait enfin se rendormir après qu’on eu fermé toutes les applications possibles, redémarre doucement avant de tenter d’au moins faire décoller le laptop pour s’enfuir dans la nuit
Et ma chérie qui n’a rien contre s’endormir au son du cliquetis du clavier, bouge de plus en plus avec ce satané bruit de ventilo. Peut-être que j’interfère dans ses rêves harmonieux avec ce bruit qui l’empêche d’atteindre le Graal du sommeil profond.
Peut-être que ce “Vvvvvvvvvvvvvvvv” la maintient entre cauchemar et rêve. Peut-être que je devrais arrêter d’écrire la nuit, surtout. Cette reflexion n’ira pas plus loin, je dois maintenant éteindre cet ordinateur, le ventilo se réveille et je ne veux pas qu’il la réveille. Toi mon coco, c’est un dépoussiérage interne et un changement de pâte thermique qui t’attendent au tournant.
Tutut, ya pas de “Vvvvvvv” qui tienne, c’est comme ça.
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