La pire période d’une acquisition, c’est l’attente. Tu viens de commander une babiole sur Internet d’un clic flemmard et te voici soudainement transformé en chien rageux d’impatience, déjà pendu au tracking colis UPS, en train de te demander si les 3 jours “ouvrables“, ça veut dire vendredi aprem in extremis ou la grosse lose, le lundi prochain, voire mardi.
Dès qu’un objet entre dans ton domaine du possible, son acheminement jusqu’à ta réalité est toujours d’une longueur démesurée.
Là, c’est la même. Depuis des mois que l’on fantasme (avec magazines spécialisés et vidéos explicites sur Internet) sur de nouveaux bureaux plus beaux, plus accueillants, plus spacieux que genre même Louiza aurait le sien… On en rigolait, on râle pour la forme (française), on cherche un peu à droite à gauche.
Et une fois que Théo les a trouvé et que David a signé tous les papiers, l’attente est insupportable. Nos bureaux actuels sont déjà dans le passé, on y vit à moitié en mode cartons et surtout, chaque délai se révèle infâmes. En ce moment, c’est la classique triplette “je veux la fibre optique / et la portabilité du numéro / France Télécom nous fait des siennes” qui repousse notre emménagement.
La simple pensée de nos nouveaux locaux, vides et disponibles depuis vendredi dernier et que nous ne pourront vraiment investir que le mois prochain me rend flou de tout. Manquerait plus que je sois fan de Gran Turismo.
Des réactions ?