Aujourd’hui, parlons cute gérontologie.
Clint Eastwood est un vieil homme passé maître dans la mise en scène du crépuscule d’une vie, “Gran Torino” est la nouvelle preuve.
Invoquant à la fois “L’inspecteur Harry” pour le côté dur et “Impitoyable” pour le côté touchant, Monsieur Clint signe un long metrage dense, parfois naïf, souvent amusant (haha, son amour des dumplings), mais toujours juste. Tournant le dos au spectaculaire, Gran Torino impressionne pourtant dans le portrait de la vieillesse qu’il dresse, entre le courage naïf et l’honnête vulnérabilité.
On retiendra enfin la superbe séquence du confessional en deux temps : celle d’un Père et d’un fils… Puis celle d’un père et d’un fils.
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Hayao Miyazaki est un vieil homme passé maître dans la mise en scène de l’avènement de vies, “Ponyo sur la falaise” en est la nouvelle preuve.
Invoquant à la fois “Chihiro” pour l’explosion visuelle et “Totoro” pour le côté tendre, Hayao-san signe un long metrage dense, jamais naïf, souvent amusant (haha, Ponyo et son amour du jambon), mais toujours juste. Tournant le dos au spectaculaire (3D), Ponyo impressionne pourtant dans le portrait de l’enfance qu’il dresse, entre le courage naïf et l’honnête vulnérabilité.
On retiendra enfin les superbes constructions de monoparentalité en parallèle : celle d’une mère à son fils et d’un père à sa fille.
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… Mais Ponyo l’emporte au finish, pour la simple et bonne raison qu’on dirait trop ma nièce Tam ^.^/
Hiiiiiiiiiiiiiiii, soooO PonyOOoooo !
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