More New Maths aurait pu le mettre en formule, mais en gros, soit la variable x, qui représente la probabilité de voir arriver un acte de potacherie:
x = (nombre de personnes / âge mental – surface totale des bureaux) x pourcentage de mâles
Chez nous, la variable x frise quotidiennement les 100%. Changement de fonds d’écran, prise de contrôle du Twitter des autres, pinçages de têtons, musique de merde etc. Mais comment se faire respecter dans ce chaos ? Voici un cas concret.
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Acte I : First Strike
Pendant mon absence, l’un des boys est venu coller ce vieux sticker Nouvelle Star sur mon leet clavier. Tout fier, il parade même sur les blogs des collègues témoins. Moi, je vois (4) rouge(s). Ok coco, Game On.
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Acte II: Retaliation
Le déroulement classique de ce genre de combat de mâles, c’est l’oeil pour oeil : chez les garçons l’agresseur comme l’agressé ont un accord tacite sur ce genre de pratiques. Je t’ai mis une frite, bah c’est à ton tour.
Allez hop, un gros sticker papier cheap de Zac Effron pour toi. Tie ? Que nenni : il ne faut pas s’arrêter là !
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Acte III : Making the Break
En tant qu’asiatique fourbe, sympa mais fourbe, j’ai hier grillé la politesse à mon adversaire et rajouté plus de stickers dans ses affaires. Pourquoi ? Pour marquer mon territoire, marquer mon adversaire. Lui dire “Attentionnnnnnnnn mec ! Je suis fou moi, je suis fou dans ma tête, je respecte aucune règles, des fois même, je pense à la mort et tout“.
Et pour marquer le coup, un double combo :
Un bon Robert “Twilight” Pattinson dans la charnière de son laptop (tout sale le laptop au passage coco, tu vas me passer un coup de Swiffer rapido)
Et puis, la botte secrète.
Un faciès de Zac Efron (encore) plus jeune, placé sur le capteur de sa souris, histoire de le faire mongoliser un peu, avant de sursauter en retournant sa souris, et en se disant “merde, il est fou dans sa tête ce Lâm, chui sûr que des fois même, il pense à la mort ! Mieux vaut le respecter“.
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Et voilà, c’est la win. De peur de s’engager dans une guerre dont les aboutissants et les conséquences le dépassent déjà, l’adversaire préfèrera sûrement abdiquer et aller vous chercher une boisson de type sodaesque au distributeur, en signe de paix. EN SIGNE DE SOUMISSION, OUAIS.
Bref, mon bushido du bureau : quelque soit l’adversaire, sa volonté pliera sous ma potacherie sans faille.
Et si c’est un n+1 : go Manta style.
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