De mémoire de clubber, je me suis fait jeter 3 fois de boîte en 13 ans de métier.
La première fût dans le club le plus branché de Troyes (“branché”, “Troyes”…) parce que j’avais des baskets.
La seconde tenait surtout de l’émeute hype.
La troisième, c’était ce soir, à la 6e We Are The 90’s.

Comme son nom l’indique, cette soirée regroupe les amoureux du grand trou musical que fûrent les années 90. Non, je déconne, le Rap et la Techno se sont envolés, mais tout de même, quoi, hein.
Bref, étant du genre à fond dans le délire, j’ai joué le jeu et adopté comme la fois précédente un dress code rendant hommage au Prince de Bel Air : Challenger Adidas vintage et t-shirt hommage à Carlton.

Un look tellement des années get down que le mec à droite se casse vite dans les années 2000.

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J’étais donc bien chaud et même prêt à claquer la légendaire choré du jeune Banks :

Mais en fait, une fois arrivé à l’entrée, il s’est plutôt passé ça :

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Car le videur ne m’a pas laissé passer. Motif : j’ai un jogging. Oui oui, je sais monsieur, c’est fait exprès, c’est une soirée années 90 et tout, je ne me balade pas dans Paris déguisé en racaille ringarde depuis 20h00 pour le plaisir. J’ai même visité un appartement ce soir dans cet état, voyez-vous.

Il n’y verra rien d’autre que les ordres de la direction de ce pub irlandais : Pas. De. Jogging.

Gentilles protestations de rigueur des potes et des organisateurs, sans effet. Mais comme il est trop sympa le videur, le voici qui me lâche sur le ton de la confidence, LE tuyau : “tu rentres chez toi via la ligne 2 et le RER A, tu changes de pantalon, tu reviens vite et je te fais rentrer direct, promis.“

Toi, t’es un vrai friend, bro’.

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Merci, merci. Du coup, je suis retourné tranquillou à Bastille avec Ed et Seb boire les derniers verres de trop avec mes potes et écouter des plus loosers que moi. Le bruit de l’éviction m’ayant précédé, le videur du bar a fait mine de me refuser xD

Le 4 Octobre, je suis invité à une soirée Colette truc much, un probable sommet de la hype. Je m’y rendrais, avec une obsession : en Challenger Adidas sinon rien.