Vous savez à quoi on reconnaît un shopper aguerri ? Il résiste au soldes. Se baladant calmement dans le chaos d’un grand magasin, il évite les pièges classiques tels que le “j’en ai déjà un pareil, ça m’en fera un de rechange“, “-40%, quand même, l’occasion fait le larron“, “hop, c’est comme des emplettes en avance pour un anniversaire“, “rien à voir avec ma garde robe, mais qui sait” etc.
De la torture mentale de bas étage.
Le shopper sage sait pertinemment que de nos jours, les bonnes affaires se dégôtent toute l’année sur le net et que les très bonnes affaires ne se fréquentent plus que dans les ventes presses ou employés.
Alors il garde la tête froide, résiste au champ de distortion de la réalité puis finalement, ressort du grand magasin et de sa triviale cohue. Sans sacs.
Les bras libres, la tête froide, la tête haute.
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Nan, je déconne, j’ai acheté n’importe quoi xD
Bon, je n’ai pas non plus courru comme un poulet sans tête avec de grands sacs sous les ailes de 8h00 à 20h00, hein…
J’ai dû tremper un orteil grand max, mais tout de même : Je me demande limite comment 115,40 euros ont pu suer de mon compte en banque alors que je pensais garder une perméabilité parfaite durant ma tournée.
C’était comme dans un rêve. Ethéré, incolore, indolore. Comme tous les ans, quoi.
Ya pas marqué Pigeon sur mon front, mais quand même parfois, j’y collerais bien une petite pastille rouge –°-;
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