La semaine dernière, je me suis rendu à Bruxelles pour admirer les oeuvres des élèves de dernière année de La Cambre. Mon frère avait réussit à organiser le tout à la prestigieuse Centrale Electrique de Bruxelles.
Du coup, toute la famille a débarqué pour une belle journée de fierté et de joie ^.^/

Quatorzes jeunes artistes exposaient alors : des toiles, de la photo, de la musique, des installations… Petit picorage au gré des allées.

Une perfomance live de Guillaume, un vrai touche à tout.

Et son album à l’air de plaire à tout le monde.

Oui, ce savon pèse bien 61 kilos et c’est le poids de sa créatrice, Marie Rosen.

Death by Disco. (la boule reflètait un slasher des années 70)

Le street art est partout ?

Intéressons-nous maintenant aux travaux de mon frère. Je les trouve toujours aussi déroutants que frais. J’ai l’impression qu’à chaque fois qu’il me montre ses nouvelles productions, une évolution majeure à eût lieu… Un virevoltage étonnant pour moi, beaucoup plus obsédé par une chose et son expression ou son execution.

Je n’avais pas deviné quels papiers avaient été utilisés pour plier cet énorme Origami que l’on peut faire tourner sur lui-même…

Réponse : Avec des toiles de mon frère, qu’il a finalement découpées au cutter. Ca m’a dépassé, ce rapport désacralisé à son travail. Du coup, l’Origami dégageait une puissance hypnotique.

Autre jeu : saurez-vos reconnaître les icônes de la culture populaire qui ont servi de base aux toiles de mon frère ?

La première personne qui me donne tous les noms sur les 5 toiles emporte… Euh, un truc.

Et voilà : Après 5 années d’études entre la Belgique et la Suisse, mon petit frère va finalement entrer dans le grand bain du monde de l’art. J’en ignore totalement les règles et les subtilités, c’est pour moi comme la politique ou la pègre : ça à l’air aussi génial que lointain et sulfureux.

En tout cas, il régnait en cette fin de journée une ambiance de joyeux soulagement, mêlée aux débuts de mélancolie et d’anxiété : après des années ensemble, ces jeunes artistes font faire le deuil de leurs années études et sauter, d’un grand bond dans l’inconnu.

“Et maintenant que tes études sont terminées, que vas-tu faire ?”
“Euh, dormir une semaine.”

Peut-être que Super Truc sera bientôt de retour…