J’avoue que me m’attendais à pire. Mais il n’est pas mal, ce King Kong à la sauce 2006.
Pour faire fissa, je repars dans mes remarques en vrac :
– Kong est étonnament réaliste (“très”, me souffle ma chérie)
– Trop de symbolisme tue la symbolique
– Bruce Baxter, très bon. (“C’est le héros de Demain A La Une” me souffle-t-on)
– J’avais une phobie des sangsues, je ne suis pas soigné.
– Peter Jackson s’impose quand même en seul équilibriste capable de combiner icônes culturelles et touche perso.
– Le jeu n’est pas mal du tout, mais choppez-le à moins de 30 euros sinon c’est vener.
– L’histoire cul cul la praline est heureusement totalement fadasse comparée à celle entre la Belle et la Bête.
– On se demande toujours comment ils font courir les acteurs dans une forêt sur touffue sans se vautrer.
– J’ai toujours pensé que Kong était beaucoup plus grand.
– Les monstres, ça attends toujours que l’humain se mette à courir pour tenter de les croquer.
– Pleure pas mon bébé…
– Je vous ai dit pour les sangsues ?
Le seul gros problème de ce gros film finalement, c’est l’obligation de surenchère. Certains passages cassent vraiment la mécanique tant la quantité de risque courrue par les héros est énorme au sens “trop” du terme, la recherche de l’ultra spectaculaire vampirise toute forme de tension : ça devient tellement énorme qu’on n’a plus peur, balo ça. Attention, preuves en spoiler :
Passer entre les jambes d’un troupeau de diplodocus en panique tout en évitant des pseudos Raptor, faire des chutes et des glissades interminables (pour se retrouver impec’ au plan d’après), s’échapper d’un repaire de 300 mètres de haut en choppant la papatte d’une chauve souris, ne pas se briser juste une vertèbres alors qu’un Gorille de 8 mètres vous secoue partout pour éviter que 3 tyranosaures ne vous croquent, bon.
Ne boudons pas notre plaisir, King Kong reste un blockbuster haut de gamme et ses 3h00 s’ingurgitent pas si mal que ça. Quelques instants de grâce, de dégoût, de sursaut et d’émerveillement : les plans de la scène finale au sommet du gratte ciel sont particulièrement superbes. Quoi, je spoile, ne me dites pas que vous ne connaissiez pas la fin ? -_-;
Bon, pour me faire pardonner, je vous offre une reconstition de deux scènes clefs du film.
Hiiiiiiiiiiiiiiii, ne ma mangez paaaas !
Protège moi et je continuerais à regarder le soleil levant avec toi…
Clap clap merci les enfant on remballe et n’oubliez pas d’aller voir le jouissif Palais Royal ! Ce film est aussi énorme que King Kong car Valérie Lermercier est totalement incroyable sans être en images de synthèses. Ah bah en France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées heing !
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