Joie ^0^/
En allant fêter mon anniversaire chez mon père, j’ai eût l’indicible joie de recevoir de chaque membre de ma famille des coffrets de Dragon Ball en réedition, bien plus fidèle au manga originel (traduction, blagues, couv’, sens de lecture) que celles parues il y a une dizaine d’années.
Les amoureux du Mangas seront heureux de retrouver les couvertures japonaises originales.
Dragon Ball… S’il y a bien une oeuvre culturelle qui a marqué, façonné ma jeunesse, c’est bien celle-ci. Au delà de toute l’ère Club Dorothée (non, s’il vous plaît, ne commençons pas à chanter des génériques de dessins animés).
Ma mythologie à moi, c’était ça : Son Goku et Mario. Lorsque j’en ai parlé à Truc Anh et mes demis frangins Dat et Thien, la réponse fût unanime : nous avons tous fermé les yeux très fort et tenté de voler ou de dégager une aura dorée autour de nous. Plus d’une fois. Nous avons tous concentré notre énergie dans notre paume de main pour y voir une lueur. C’étaient nos rêvent de chevalier vaillants à nous.
Nos grands frères furent élevés au son du sabre laser, nos petits frères à la baguette d’Harry Potter. Nous, c’était les Saïens. (On passera ce coup-ci sur la polémique nazie…)
Alors bien sûr après le délicieux déjeuner prépapré par mon père et sa Ling chérie, nous nous sommes tous assis dans le canapé pour digérer un volume à la main. Bien sûr, tout le monde riait aux éclats où montrait un passage particulièrement fort à ses voisins.
Mais sans la nostalgie me direz-vous, que vaudrait Dragon Ball ? Depuis, de nombreuses séries ont tenté la case action – aventure marrante et dramatique, bref, le manga multi thématique : X Hunter X, One Piece et autres Naruto ont pris la relève avec brio.
Eh bien à mon avis, Dragon Ballresterait au top : Les gags me font juste toujours rire (“Il ne faut pas faire Paf Paf San Goku !“) alors que j’ai tenté de les prendre avec du recul pour réviser leur pertinence. Les combats sont toujours aussi incroyables de créativité et continuent de me tenir en haleine. Cette oeuvre est énorme. J’ai d’ailleurs conseillé à Maxence mon (plus) petit frère, de s’y mettre au plus vite.
Gogo le Go
Lui, son truc du moment, c’est Hikaru No Go, un manga dédié au jeu de Go absolument fantastique écrit par une femme, Yummi Hota et dessiné de main de maître par Takeshi Obata.
Si au premier abord, un manga traitant de Go pourrait paraître obscur voir euh, juste chiant, il n’en est rien ici. Au fil des pages, on se laisse emmener comme jamais dans cet univers à part. La psychologie des personnages est absolument fantastique et l’histoire imprévisible, si humaine. Et pour la seconde fois après Video AÏ, j’ai versé une – allez deux – larmes lors de passages absolument marquants.
Hikago (son petit nom) aurait ainsi relancé de manière spectaculaire la pratique du GO chez les jeunes ces dernières années, particulièrement au Japon et en France. Même Tom, mon beau frère pas du tout branché Mangas (mais je l’aime quand même) ni Go, les dévore à un rythme Lâmesque. Il vous faut absolument lire ne serait ce que les deux premiers volumes (même pas le temps d’avoir mal au coup accoudé au rayon BD de la Fnac) pour comprendre l’incroyable beauté de cette oeuvre.
Ne vous fiez à ses apparences, Hikaru No Go est passionnant.
Et les dessins d’Obata San sont fantastiques.
Maintenant, je me demande quelle sera la mythologie d’un enfant élevé avec des mangas comme Hikaru No Go. Se fantasmera-t-il dominant de manière divine un Goban ? Cela me semble trop calme. Dans le doute, j’ai encouragé Maxence et Truc-Anh à lire Naruto, mon manga favori de ces dernières années, un héritier assez lointain mais certain de Dragon Ball avec un design et des combats à couper le souffle d’intelligence et de créativité.
Et vous, comment s’est contruite votre mythologie ?
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