Aujourd’hui, j’ai été faire un tour chez UGC et la Fnac, bah wi.
Fantastic (le) Four
Il fait toujours aussi mauvais temps cet été. Qui dit sale temps dit ciné et qui dit été dit blockbuster bien niais. Bref, Fantastic 4. Vite, un verdict : Le problème de F4, c?est l?absence même d?action. Pour contracter le film en un pitch, les héros commencent par être irradiés, puis ils deviennent célèbres en pétant un pont (j?y reviendrais) puis le méchant devient super méchant puis tout le monde se bat puis c?est fini.
Hein, c?est tout ? Bah oui, il y a 2 scènes d?action dans tout le film. Problème, entre les deux, ce n?est ni brillant, ni marrant, ni rien. Un peu comme une chanson de Rn?B sans son solo Rap. A aucun moment nous n?avons droit à la séquence clip où les héros sauvent des innocents, assoient petit à petit leur réputation etc.
Tenez, la scène du pont n?est même pas crée par un innocent en détresse mais l?un des Fantastic 4 qui fait de la merde. Les héros ne sauvent ainsi que les innocents mis en danger? Par eux-mêmes. La bataille finale ne sera qu?une formalité dans les règles de l?art (« unissons nos pouvoirs pour faire pleurer le méchant dans chaque atome de son être »)
En parlant cinéma, je vous aurais également bien parlé de « Charlie et la Chocolaterie » mais ce film m?a tellement laissé entre deux avis ? ou alors aucun ? que je m?abstiendrais de tout jugement qualitatif.
Eh oui, « Charlie? » étant mon livre préféré de tous les temps (j?ai dû le lire une fois par jour dans mes bons jours), je reste logiquement sans véritable avis devant cette nouvelle adaptation. Un truc fort en tout cas : Johnny « Wonka » Depp est un hommage omniprésent à Michael Jackson.
L?homme dans le miroir
En parlant de Michael (je vous ai déjà parlé de Michael ?), je passais à la Fnac faire mon plein de mangas et de bédé (oui, je les lis par terre, comme un bon vieux crevard de la Fnac, vieille habitude des années lycées), quand en repartant, je tombe sur un écran plasma au rayon DVD musicaux. Ce dernier diffusait le Live de Michael à Bucarest, lors de son « Dangerous Tour ». Notre bonhomme chante, fait pleurer les foules, danse et tombe à genoux.
A la fin d?”Heal the World“, il fait entrer une farandole d?enfants du monde entier et tout le monde chante. Il prend un enfant dans ses bras, on pense tous à la même chose. Lui, pas encore…
Ah oui, il faut vous rappeler que depuis 20 minutes, je suis debout devant le plasma avec une vingtaine de personnes. Sans oser nous regarder, nous restons devant le plasma, buvant ce show mégalo vieux d?une décennie. Toujours aussi bon. Le passage dans les rayons commence à se boucher, les vendeurs n?osent rien dire. Je commence à tapoter du pied en rythme alors que Michael entonne l?une de mes chansons favorites, « Man In The Mirror ». J?affiche mon amour pour le monstre. Personne ne cille, nous affichons tous notre amour pour le monstre.
Vient la fameuse fin du concert avec le jetpack et la foule qui pleure, c?est kitch mais toujours aussi puissant. Fondu au noir, la vie reprend et la foule de clients se sépare sans se regarder mais en souriant intérieurement. Cet homme est de chair et de sang. Et nous, on a tous la chair de poule.
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