Après 30 heures de sommeil en deux nuit, je me sens juste faible, ça va s’arranger. Voici un petit résumé de mes dernières activités post ESWC. Et pour plus tard, une intervention estivale de la B.A.P
… Enjoy ^.^/
//Je ne suis pas celle que vous croyez
Que les choses soient claires : les gens me confondent souvent avec une fille : boulangère, contrôleur de train etc. Souvent de dos, parfois de face. Si cela a pu blesser ma petite virilité auparavant, je m?en amuse aujourd?hui pas mal, poussant parfois le vice à les gêner encore plus (« ah, ça toujours fait plaisir » et autres « bon bah je vais aller me raser la tête de ce pas »). Mais généralement, je reste zen, cela fait partie du jeu des jeunes métrosescuels androgynes.
Le truc, c?est que depuis quelques temps, je reçois aussi des lettres adressées à « Madame Lâm HUA ». Hein ? Bah oui. Deux hypothèses expliquent 80% des bavures :
– L?attachée de presse un poil écervelée voit en mon patronyme celui de la chanteuse à voix/chapeau/perruque.
– Ma collaboration au hors série « Mademoiselle » (mode) de Technikart pèse encore lourd dans les esprits. Bon, c?est vrai que j?avais signé une chronique sur mon look transgenre intitulé « Un jeune fille comme les autres » et alors ?
Si ma tante en avait, on l’appelerait tonton.
//La beauté par les cheveux
En parlant trucs de filles, parlons cheveux. Ma chérie se désespère de me voir traiter mes cheveux avec tant de rudesse : un shampoing pas cher tous les 2 jours, pas d?après-shampoing ni de masque, un brossage uniquement lorsque ma chevelure ressemble un à n?ud global. Elle a donc ramené hier dans ses bagages donc toute une gamme de produits « Kerastase Volume Actif Ampli Ciment ». Shampoing, masque, spray soin et mousse finish. Après une heure de douche (toujours froide), je ressors avec une crinière digne des dernières secondes de pub Jean Marc Magnatis. Ma chevelure est belle, brillante, libre et forte. C?est très agréable, mais je pense tout de même continuer à mener ce que j?appelais à l?époque « Une chouette anarchie capillaire ».
Désormais, mon Lâm à un poil brillant et soyeux.
//Little Live Vega
Mardi soir, il était de passage. Qui ? Little Louis Vega pardi. Pour les non clubbisants, LLV est la moitié des légendaires Masters At Work, duo portoricain de génies de la musique Garage. Seigneurs des platines dans les années 90, DJ?s les plus chers du monde (20 000 dollars le set), ils ont fait et font encore danser une bonne partie de la nuit. Personnellement, je les aime sans plus, leur star attitude et leur mine patibulaire me refroidissant un poil. Et pourtant. Et pourtant, c?est Vega qui arrive bondissant sur la scène du . Heureux, enthousiaste et pétillant, le petit gros hispanique du New York est méconnaissable. Il est vrai que son nouveau joujou est plutôt enthousiasmant : « Elements Of Life » est un groupe live composé de deux batteries, une percu, deux clavier, une basse, une guitare et différents chanteurs. Au milieu, notre petit Louis fait littéralement le chef d?orchestre : il sautille, relance les basses, les contre temps, excite le solo guitare et danse comme un savant fou devant sa création en mouvement.
« C?est comme mixer, sauf que là, on remplace les platines par des instruments !» lance-t-il euphorique à la foule.
On le croit, tant les version live de « Push hit » ou « Mon Amour » (grosses références house de ces derniers mois) font mal.
Arrive en seconde partie de concert Josh Milan, une autre moitié, celle du légendaire duo Blaze. Le mastodonte d?ébène est aussi doux et heureux qu?à l?accoutumée et commence à remplir la salle de sa voix profonde. Les hits de Blaze nous renversent tous : « Love Is On the Way », « I Found Love », la fabuleuse reprise de « Someday We?ll All Be Free » (choppez la reprise Live d?Alicia Keys, histoire d?avoir la chair de poule sous cette canicule. En attendant, j’ai filmé la perf mais le micro de mon téléphone en est mort. A tenter d’apprécier en tout cas) et bien sûr « Elements Of Live », LE titre qui a donné ses lettres de noblesses à la spiritual danse. Et le nom du groupe.
Spiritual danse, j?en vois certain ricaner d?ici. Oui, ça chante « Love » et « Sunshine » à gogo. Pas très spirituel me direz-vous. Eh bien si. Passons en mode Chaos Theories. Lorsque l?on se rend à Paris (soirées « Cheers » et « Dance Culture »), Southport (festival « Weekender »), New York (club Shelter), Miami (soirées beach de la Winter Music Conference) ou Ibiza (la Funky Room du Pacha), on tombe toujours sur une foule de gens les bras en l?air.
Ils ne crient pas, ils chantent, ils ne sont pas forcément drogués mais ils sourient tous. Ils ne sont pas chauds mais ils se parlent et se touchent naturellement. Ils ne dansent pas mieux que la moyenne mais ils sont beaux quand ils dansent. Ils écoutent de la Spititual.
Une musique très vocale, au sonorités emprunté au latino, aux afro beat et la house. Très dansante et très sensuelle. Quand aux paroles, ce sont plus des mantras qu?autre chose. Il suffit d?écouter le « Rythm Of life » d?India pour s?en convaincre. Deux phrases louées pendant 10 minutes. Et on danse dessus, sans retenue, le corps se lâche, le bien être arrive. C?est totalement spirituel.
Car lorsque le corps est en osmose, qu?il ne se ressent plus, l?esprit se libère. Et on comprend enfin que Spirituel ne rime absolument pas avec Intellectuel. Ici l?esprit ne travaille pas, il se laisse aller, une forme légère de transe par la musique.
Retour au concert donc, nous avons tous les bras en l?air et nous sommes tous beaux. La chanteuse Anané, qui vient de nous interpréter un magnifique “Nos Vida” nous le dit « We come here to give you Love ».
Je reçois de l’amour, j’en donne, belle unité dans la salle. Tenez, je vous offre des élans des Love, je vous aime, chers lecteurs.
//La guerre des Mondes
Avant « Les 4 Fantastiques » et autres sucreries de l?Ete, je me suis rendu au Grand Rex avec UB et Charlotte pour cracher sur le dernier Spielberg : « La Guerre des Mondes ». Evidemment, si vous n?avez pas vu le film, inutile de lire le concentré de Spoiler qui point à l?horizon de ce paragraphe.
Pour poser le débat, je hais le Tom Cruise en mode « Mon regard de ricain têtu pourrait faire basculer une civilisation ». Partant de ce constat, j?appréhendais donc pas mal le « Independence Day » haut de gamme lorsque la voix off lance le film.
Et se déroule. Diantre, c?est bien, Tom est un couard, beaucoup d?humains meurent, des hommes s?entretuent dans la panique. Et puis, il y a beaucoup d?intimité, chose hautement singulière dans ce genre de blockbuster de guerre. Tiens, il y a cette scène de lutte à mort entre Tom et Tim Robbins dans une cave, filmée avec pudeur. A la fin, lorsque Dakota Fanning (la fille de Tom dans le film) réouvre les yeux et entend la porte s?ouvrir, on pense à la séquence classique du méchant qui apparaît (« mince, le héros est mort »), avant de s?écrouler, révélant le héros victorieux mais mal en point (« ouf, quel suspense »). Au lieu de cela, Spielberg filme les pieds de Tom sortant de la pièce et allant se poser sur les marches de l?escalier. Sa fille le rejoint alors et trouve un homme en pleurs. Très beau.
Plus généralement, l?intime surgit par certaines absences. Non, on ne voit pas de QG secret des faucons de guerre américains retraçant les méta pertes humaines sur d’énormes écrans satellite en se grattant la tête pour savoir comment combattre l?ennemi. Non, le héros ne sauvera ? presque ? personne avec son instinct génial. On y croît pourtant fort lorsque Tom place dans sa poche un fragment de roche glacée trouvée dans le mini cratère. Les infos sur le pourquoi du comment, on les apprend par des bouts de sources et des rumeurs qui courrent. On ne sait pas vraiment ce qu?il se passe et alors, la panique des hommes est crédible.
Un film bon, sobre malgré son bouquet garni d?effets spéciaux… Jusqu?à la fin, très castratrice. On passe en 8 minutes chrono d?une boucherie à sens unique (je me demande d?ailleurs pourquoi cela s?intitule « La Guerre des Mondes ») à une débandade extra terrestre immédiate. Tout cela à cause d?une Turista locale. On ne perçoit qu?à peine la défaite des méchants pour que la voix off d?intro reviennet nous faire l?épilogue « Ah bah, ils étaient forts et supérieurs les ET, ils attendaient depuis des millions d?année enfouis dans l?espace et dans nos sols, mais ils n?auraient pas dû boire notre eau chargée en petites amibes hein ».
C?est balo, comme dirait l?autre.
Ne vous inquiétez pas, il aura ses moments de couillu.
Je me mets désormais en mode Summer geek : remontage de PC, repos, préparation d’un gros post spécial B.A.P, préparation d’un grand album photo sur l’ESWC et de mon Mona Lisa Look Alike Contest… En attendant, envoyez moi par mail vos blogs, je prépare un Reader Digest pour cet été.
Sinon, Je vous ai dit que je vous faisais plein de calînous ? ^.^/
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