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Un Eté 2014 : La Coupe du Monde au Brésil

Photo  •   9 années

Des réactions ?

  • http://www.matyeu.wordpress.com matyeu

    J’y étais aussi, pas dans les mêmes villes, et tes photos me rappellent des souvenirs, parfois bons, parfois bizarres, ressemblant finalement assez à la manière dont j’ai ressenti le Brésil à cette époque. Je n’ai qu’une envie, y retourner, mais dans un contexte où les enjeux de sécurité ne seront plus aussi pesants.

  • http://www.monsieurlam.com Lâm

    J’ai extrêmement envie de retourner tester Rio plus longuement !

  • Maev’

    C’est étonnant, mais je ne reconnais pas le Rio dans lequel je vie à travers tes photos.
    J’y vois là uniquement des clichés: des forces spéciales, des touristes au Fifafuckfest, à Lapa, à Maracana avec d’autres français.
    Enfin, si.
    Il y a 2 photos qui représentent le quotidien de cette ville: les vendeurs ambulants de bouffe en tout genre. ça, c’est la vie des cariocas!

    ps: Matyeu, la sécurité est une nécessité ici. Je ne me suis jamais sentie autant en sécurité que durant la coupe du monde;)

  • http://www.monsieurlam.com Lâm

    C’est normal je pense, ton Rio de tous les jours était sûrement transformé pour cette Coupe du Monde. Et ce sont des photos d’un touriste supporter, ce qu’il a vu est donc certainement différent de ce que tu vois au jour le jour…

  • Maev’

    Si ça peut renforcer ton envie de retourner visiter le Brésil: aujourd’hui est un jour férié.
    Les brésiliens commémorent aujourd’hui la “conscience nègre”. (ao dia da Consciência Negra)
    Je trouve ça difficile et beau à la fois, cette commémoration.
    A l’image du pays…

  • http://www.monsieurlam.com Lâm

    TELLEMENT envie d’y retourner…

  • http://www.matyeu.wordpress.com Matyeu

    @Maev’ Oui, j’ai conscience que la sécurité est nécessaire là-bas et je l’ai apppréciée. Ce que je voulais dire c’est qu’en tant que touriste et détenteur d’une place pour la Coupe du Monde je me sentais doublement privilégié par rapport à un peuple en majorité pauvre et fervent supporter de football. Les polémiques sur la mauvaise utilisation de l’argent public et sur le coût de l’organisation de cette coupe du monde, les risques annoncés de débordements et le fait que j’étais blanc dans une ville, Salvador, en majorité noire, moins mélangée ethniquement que Rio par exemple, ancienne capitale du Brésil et port d’arrivage des esclaves noirs lorsque l’esclavage battait son plein, ont créé chez moi un sentiment d’insécurité qui n’était pas atténué mais mis en valeur et en lumière par l’omniprésence des policiers et des forces de sécurité.
    Ce qui n’empêche que l’expérience vécue dans ce pays déroutant et attachant m’a donné, comme Lâm, envie d’y retourner. J’ai d’ailleurs la “chance”, grâce à un voyage aller qui s’est mal passé d’avoir été remboursé d’une grande partie du voyage, en billets d’avion sur la même compagnie (la TAP), ce qui fait que cette envie peut se concrétiser plus facilement !