Oui donc, on devait parler Zombies. Si ma chérie en est une fan absolue, j’entretien avec les oeuvres dédiées une relation de frustration / passion.

Passion car globalement, un univers infesté de zombie est jouissif pour les survivants. Toutes les règles de la société explosent, on s’entraide, on est à cran, on peut shooter partout. Une sorte d’énorme Reset où tout est possible.
L’autre aspect jouissif d’un monde Zombifié, c’est le côté jeu vidéo. Nous voici armés et sur le vif, face à une armée de monstres errants, lents, cons et en surnombre. Comme dans un jeu ou les tirs ennemis sont toujours des petites boules toutes lentes, quand votre héros est armé de missiles plasmas à tête chercheuse.

La frustration qui en découle est logique : je ne supporte pas la manière quasi mécanique qu’ont les groupes de survivants de périr. Oh, j’ai été mordu mais je ne le dis à personne, oh je pars pisser seul, oh, je ne barricade pas systématiquement tous les accès d’un endroit, même s’il n’y en a que deux, et si on abandonnait notre véhicule pour aller voir à pied ce qu’il y a dans cet immeuble noir etc.
Un monde de Zombie est pour moi un monde de règles basiques de survie et de prudence. Les voir bafouées pour le simple besoin du scénario me rend fou.

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Maintenant que je vous ai un peu exposé mon avis, voici quelques oeuvres récentes dont je me suis délecté : Zombieland, Dead Set, Zombie Strippers et Left 4 Dead 2.

ZOMBIELAND

Dernier opus du genre “rendons hommage aux films de zombie” (comme Shaun Of the Dead), Zombieland est vraiment très plaisant, léger et jouant ouvertement sur ces fameuses règles de survie pour ne pas se faire infecter comme un cogno. Ça se sirote avec légèreté.

– Gore : A peine, ça reste très soft et rigolo. Coups de flingues et de battes de baseball au programme.
– Fun : Yep, si vous aimez l’humour référentiel et surtout, Monsieur “BM” !
– Crédible : Les survivants sont organisés et disciplinés, malgré un move final vers le parc d’attraction motivé par rien, sauf un finish en beauté.

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DEAD SET

Mini série bombardée de nulle part sur la télé anglaise, Dead Set a soufflé tout le monde. Que se passerait-il si, dans une Angleterre soudainement zombifiée, des candidats de Big Brother (“Loft Story” chez nous) étaient encore enfermés sur le plateau ? Des choses pas jolies jolies. 5 épisodes denses et brutaux comme du café noir, Dead Set vous scotche à l’écran et son message politico-médiatique est un bel hommage à l’oeuvre de Romero. Dope.

– Gore : Yes, Sir. La perte de certains protagoniste est souvent violente ou triste.
– Fun : Pas vraiment. C’est très sérieux et le concept de départ (des candidats de télé réalité vs des zombies) ne dérape pas dans le grand guignolesque, c’en est très heureux.
– Crédible : Complètement. Les survivants se donnent à fond, envisagent raisonnablement mécanismes de survie et pièges à éviter et c’est finalement la noirceur, l’égoïsme et la couardises bien humaines qui amèneront Dead Set à sa conclusion…

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ZOMBIE STRIPPERS

Récupéré lors d’un leech en LAN, ce film culte vaut son pesant de cacahouètes. Série ultra Z faite avec amour, “Zombie Strippers” ne ment absolument pas sur la marchandise, avec ses danseuses zombifiées par un acadabrant scénario. S’en suivront des danses et des finishes aussi sexys que dégueux, au milieu de persos secondaires complètement invraisemblables.

– Gore : Oh oui. Les trucages sont impressionnants et infâmes, en contraste avec un film en carton pâte.
– Fun : Evidemment. Jenna Jameson qui défonce ses clients et ses collègues, que demande le peuple ?
– Crédible : Nope. Tout le monde se fait infecter et déborder de manière totalement évitable.

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LEFT 4 DEAD 2

Polémique mise à part (“scandale, le 1 est sorti ya à peine un an bouh“), Left 4 Dead 2 est le meilleur ride vidéoludico-gore de ces dernières années. Le jeu, très basique en apparence, joue sur les mécanismes de base du genre : entraide et coopération indispensable entre survivants, tensions dans le groupe, moments de puissance jouissive alternés avec des moments de panique absolue. Le choix d’Infectés au lieu de Zombie donne au jeu un rythme super nerveux. A vivre absolument avec 3 potes.
– Gore : Ah ça, votre écran va vite recouvert de sang, surtout si vous aimez la tronçonneuse ou le katana.
– Fun : 120% mon capitaine. Coop’, versus, survival, scavenger, ya rien à jeter.
– Crédible : Les ennemis réagissent un peu de manière chaotique à votre présence et évidemment, on peut encaisser plein de coups avant de se soigner miraculeusement.

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Mais aussi :
– Walking Dead : un comics que me conseillent plein de gens très bien. J’arriveeee !
– Resident Evil 5 : décevant par rapport à Code Veronica et au 4, mais en coop’, c’est top.
– Pride and Prejudice and Zombies : le livre qui a tout cartonné va être adapté au cinoche avec Natalie Portman, yalaaaa.
– Guide de Survie en Territoire Zombie : ça à l’air terrible, merci FrZ dans les commentaires !
– Oui bon en fait lisez les commentaires, ça grouille de références du genre. Mes lecteurs ont un goût très sûr.

Allez, c’est un week end à rester au chaud chez soi, vous savez ce qu’il vous reste à faire : faire le plein de junk food et de munitions.

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note : oui je sais, il ya moult super oeuvres de Zombie, je voulais juste parler de celle que j’ai vues récemment.
note 2 : non, je n’ai pas précisé la différence entre Zombies et Infectés, j’ai la flemme, JFGI.
note 3 : Brain Magazine, le vrai, c’est bon pour le cerveau, mangez-en.

update : forcément, on vient d’acheter les 3 7 premiers volumes de Walking Dead… Et le guide de survie de Max Brooks mais chut, c’est son petit cadeau de voyage o/